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mardi 5 février 2013


A 61 ans, Folorunsho Alakija est la femme noire la plus riche au monde. Sa fortune est estimée à 3,3 milliard de dollars (un peu plus de 1500 milliards de franc cfa), soit 500 millions de dollars de plus que celle d’Oprah Winfrey dont le patrimoine était estimé à 2,7 milliards de dollars (un peu moins de 1400 milliard de franc cfa), en septembre 2011, par le magazine Forbes (magazine américain spécialisé dans divers classements dans le monde.)

Folorunsho Alakija est l’une des deux femmes à figurer au classement Forbes des 40 fortunes africaines où elle occupait la 24e place, avec 600 millions de dollars engrangés grâce au pétrole.
Issue d’une famille polygame aisée composée de huit femmes et de 52 enfants, c’est avec beaucoup de reconnaissance et d’amour qu’elle évoque l’investissement de ses parents dans son éducation. Son parcours a commencé en tant qu’agente de banque, avant de se poursuivre dans la mode pour ensuite devenir un magnat du pétrole. C’est d’ailleurs un exemple de lien réussi entre le monde de la banque, de la mode et le secteur pétrolier.
Mariée et mère de quatre grands garçons, Akija est la fondatrice et de Famfa oil, une compagnie pétrolière nigériane, détentrice à hauteur de 60% d’OML127, une compagnie pétrolière offshore produisant 200 000 barils par jour. Parmi son patrimoine comprend un appartement d’une valeur de 67 millions de livres, soit environ 54 milliards de franc cfa, dans le quartier très chic de Londres, One Hyde Park et un jet privé d’une valeur de 46 millions de dollars, soit plus de 20 milliard de franc cfa
Lorsqu’on lui demande comment elle arrive à concilier son foyer et son travail, Alakija répond : « L’argent n’a rien à voir avec l’amour. L’amour vient de l’intérieur. L’argent c’est quelque chose qu’on acquiert au fil du temps. L’amour est tout ce qui nous unit dès le début de notre relation, et cela fait 40 ans que mon conjoint et moi nous nous connaissons. »
Bien que femme d’affaire et malgré son emploi du temps très chargé, Alakija trouve le temps « d’aller en cuisine ». En effet, elle affirme: « Pas plus tard qu’hier, j’ai préparé du haricot pour les membres de mon église et je fais toujours la cuisine pour mon mari. Avec les cuisiniers ce n’est pas pareil, il faut apporter sa petite touche personnelle ».
Madame Folorunsho Alakija a été félicitée par African Economist pour sa persévérance et sa contribution à l’innovation et à l’entreprenariat en Afrique.

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